En plus des activités historiques d’accès au droit et de médiation citoyenne, depuis plus de 30 ans, AMELY adapte ses savoir-faire aux établissements scolaires. Pour ces activités en milieu scolaire, elle a obtenu l’agrément du Ministère de l’Éducation Nationale en 2013 puis les agréments académiques de Lyon et Grenoble en 2021.
L’association a une volonté de construire et de pérenniser des actions sur un même territoire.
La médiation scolaire par les pairs est un moyen de régler à l’amiable les petits conflits entre élèves : ce sont les camarades médiateurs des élèves en conflit qui vont les aider à trouver une solution.
Le projet se déroule sur deux années scolaires en 5 phases. Il est important que celui-ci soit porté en commun par l’association et l’établissement. La médiation par les pairs nécessite un investissement en interne. De notre côté, nous nous engageons à transmettre nos savoirs et nos outils sur la médiation tout en soutenant régulièrement la mise en place et le suivi de l’action.
Phase 1 : 2 séances de sensibilisation à la médiation d’une heure dans chaque classe concernée.
Phase 2 : Recrutement des élèves médiateurs et constitution d’un groupe parmi les élèves volontaires pour être médiateur suite à la sensibilisation + désignation de relais adultes pour les médiateurs.
Phase 3 : 4 séances de deux heures de formation pour le groupe d’élèves-médiateurs. Apprentissage du processus de médiation, de la déontologie du médiateur (impartialité, confidentialité), jeux de rôles et organisation de la médiation dans l’établissement.
Phase 4 : Mise en place de la médiation, identification d’un lieu de médiation confidentiel, boite aux lettres à disposition des élèves pour demander une médiation. Lancement des médiations.
Phase 5 : Première séance de suivi des élèves-médiateurs + point avec l’équipe pédagogique.
En parallèle, il est possible de former un groupe d’adultes volontaires de l’établissement à la gestion amiable des conflits sous l’angle de la médiation.
Suite de la phase 5 : Suivi des élèves + aide apportée aux adultes pour faire vivre le projet.
L’accueil en médiation, le processus de médiation, l’écoute, la reformulation, l’empathie, les entretiens, la confidentialité, l’impartialité, le conflit, les émotions, les stratégies face au conflit…
Les modules sont adaptés en fonction de l’âge et des capacités des élèves. Nous formons des élèves du CE2-CM1 en élémentaire, de la 6e ou de la 5e en collège.
Nous avons une alternative pour les lycées : des ateliers de gestion des conflits à destination de tous les élèves.
En parallèle de son action de médiation scolaire par les pairs, AMELY a développé une formation à la gestion des conflits.
La formation à la gestion des conflits peut être un préalable à la mise en place d’un projet de médiation scolaire par les pairs au sein de l’établissement ou faite en parallèle pour permettre de toucher davantage de niveaux de classe.
Le conflit, les points de vue, les émotions, les stratégies face au conflit, l’écoute, la reformulation, l’empathie…
Les modules sont adaptés en fonction de l’âge et des capacités des élèves. Nous avons animé des ateliers en grande section de maternelle, école élémentaire, collège, lycée, IME (Institut Médico Éductatif), ITEP (Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique)…
Chaque séance peut durer de 30 min à 2h et nous avons pensé ces ateliers pour des interventions de 1 à 4 séances en fonction des objectifs et de la volonté des établissements.
Nous construisons et ajustons nos modules en fonction de votre demande.
Les juristes et les formateurs d’AMELY qui ont une formation juridique animent des ateliers auprès de collégiens, lycées, jeunes adultes et jeunes scolarisés en instituts spécialisés (Ex : IME, ITEP…).
Ces ateliers permettent de sensibiliser et/ou former des élèves sur des thématiques juridiques et de les rendre acteurs de la vie en collectivité en tant que citoyens de demain.
Notre pédagogie est active et participative, souvent ludique. Nous prenons soin d’adapter le langage juridique aux capacités des jeunes, en prenant le temps d’expliquer et reformuler les termes complexes.
Nous varions nos supports et utilisons des exercices pratiques, des jeux de rôles, des photo-langages, des vidéos, des débats, des quiz…
En lien avec l’équipe éducative, nous co-construisons nos interventions afin de s’adapter au mieux aux demandes des établissements et aux interrogations des jeunes.
Une intervention sur d’autres thématiques juridiques que celles citées est possible : n’hésitez pas à nous solliciter !
Un des objectifs de la médiation par les pairs est de prévenir les situations de harcèlement. Ainsi, en parallèle de son action de formation à la médiation, AMELY a développé une formation à la prévention du harcèlement.
En fonction de l’âge, la formation à la prévention du harcèlement mêlera théorie et pratique mais aussi des notions juridiques, les formateurs d’AMELY en prévention du harcèlement ayant tous une formation initiale de juriste.
La formation à la prévention du harcèlement peut être un préalable à la mise en place d’un projet de médiation scolaire par les pairs au sein de l’établissement ou faite en parallèle pour permettre de toucher davantage de niveaux de classe.
Le conflit, le harcèlement, le phénomène de groupe, les ressentis des différents acteurs du harcèlement, le cyber-harcèlement, le harcèlement dans la loi, agir dans une situation de harcèlement en fonction de sa place…
Les modules sont adaptés en fonction de l’âge et des capacités des élèves. Nous avons animé des ateliers en école élémentaire, collège, lycée, IME, ITEP…
Chaque séance peut durer d’1h à 2h et nous avons pensé ces ateliers pour des interventions de 1 à 4 séances en fonction des objectifs et de la volonté des établissements.
Nous construisons et ajustons nos modules en fonction de votre demande.
De cette manière, nous avons déjà pu réaliser des formations sur 1 ou 2 journées à destination des adultes intervenants en milieu scolaire (professeurs/référents périscolaire).
Cette formation consiste à questionner nos préjugés autour du phénomène de harcèlement, à comprendre comment cela fonctionne, à connaître la responsabilité des encadrants en cas de harcèlement et à prévenir ou agir contre le harcèlement.
Suite à nos interventions sur la prévention du harcèlement, nous nous sommes rendu compte du besoin des écoles d’aborder avec les élèves la notion de réseau social, avec les avantages et les dangers que cela comporte.
La définition d’un réseau social, l’histoire des réseaux, le cyber-harcèlement, le conflit, le phénomène de groupe, les réseaux sociaux dans la loi, ce qu’est une infraction, se protéger sur les réseaux sociaux, la réputation, le narcissisme…
Les modules sont adaptés en fonction de l’âge et des capacités des élèves. Nous avons animé des ateliers en école élémentaire, collège, lycée, IME, ITEP…
Chaque séance peut durer d’1h à 2h et nous avons pensé ces ateliers pour des interventions de 1 à 4 séances en fonction des objectifs et de la volonté des établissements.
Nous construisons et ajustons nos modules en fonction de votre demande.
AMELY- Juin 2024- Remise de diplôme
Le Progrès-Avril 2024-30 ans Médiation scolaire
Le Mag – Vercors – Juin 2021
ARTICLE SUR LA MEDIATION in Couleurs
Le Chambon St Joseph Le Progrès 23_11
Article Médiateurs La Mulatière – juin 2020
Article med sco Le Dauphiné – 9 février 2021 – Franclens
Article de presse Décines harcèlement-1
« Nous avions besoin d’être accompagnés dans une action que nous voulions mettre en place dès la 6e, avec une continuité en 5e et 4e, en lien avec les cours d’Éducation Morale et Civique. Nous voulions amener un regard de professionnels sur le cadre légal autour des violences entre élèves. […] Nous avons vu, dès les interventions que les élèves étaient intéressés car ils ont posé beaucoup de questions et sont souvent intervenus pendant l’action. Concernant les enseignants, ils ont été satisfaits, trouvant les interventions d’Émilie, claires, riches et abordables pour des élèves de 5e ».
Caroline DELPORTE, assistante sociale scolaire, collège Bastié Décines
Voir le témoignage en entier : Témoignage Caroline Delporte
« J’ai été très intéressée par sa présentation et j’en ai ensuite parlé à mes collègues. Nous avions vraiment envie d’aider nos élèves à résoudre leurs conflits par eux-mêmes donc nous avons franchi le pas et contacté l’association AMELY. Nous ne souhaitions pas chercher ailleurs car l’expérience des collègues est pour nous un gage de qualité. […] Certains conflits se règlent sans intervention des adultes, et nous trouvons qu’il y en a de moins en moins. Les élèves sont capables d’expliquer de mieux en mieux les situations qui leur posent problème, et n’ont parfois même plus besoin de passer par la médiation pour les résoudre ».
Lucie BRICOURT, directrice école primaire Alexandre Dumas de Franclens
Voir le témoignage en entier : Témoignage Lucie Bricourt
« Je me suis rendu disponible pour assister à la totalité de la formation des élèves afin d’être complètement en immersion dans ce projet, d’avoir le retour des élèves et d’observer leur implication. […] La formation est bien appropriée et les élèves ont pu rapidement créer du lien, être acteurs. Ils ont pris très sérieux leur rôle. J’ai trouvé que les élèves étaient responsables, soucieux de bien faire les choses. Ce projet doit se poursuivre ».
Christophe Bruyère, adjoint éducatif de l’Institution Jeanne d’Arc à Gex
Voir le témoignage en entier : Témoignage Christophe Bruyère
« J’ai appris qu’être médiateur, c’est aider les gens et respecter l’avis des deux ».
Imad, élève de CE2
« En formation, j’ai tout compris ! Quand on est en médiation, on n’est pas d’un côté ou de l’autre et il y a une règle des 3 Ni où on est ni juge, ni policier, ni avocat ».
Eanda, élève de CM1
« J’ai aimé régler les problèmes, ça leur a fait du bien. En plus, quand on a fini la dernière médiation, je les ai vu jouer ensemble dans la récréation ».
Moemen, élève de CM1
« Être médiatrice m’a apporté des responsabilités et j’en étais fière ».
Shadey, élève de CM2
« En médiation, j’ai aimé régler les problèmes et garder les secrets, parce que de base je suis curieuse. Mais c’est important parce que je ne veux pas non plus que le problème persiste .»
Léna, élève de CM2
« J’ai voulu être médiatrice parce que j’avais envie d’aider les gens à ne plus avoir de conflits. La formation c’était trop bien ! Les jeux de rôles sont amusants et grâce à ça on est bien entrainés ».
Zahraa, élève de CM2
« Devenir médiateur est utile car on peut savoir comment régler les conflits et après il y a moins de disputes. Ce qui me plaît, c’est qu’on peut redevenir amis et c’est comme si la dispute n’avait pas existé.
Ça me plait d’être médiateur : on écoute, on ne juge pas, on ne fait pas la police. En plus, on est par deux et ça ne prend qu’un petit temps de récréation : il vaut mieux prendre ce temps pour régler le conflit que de faire comme s’il n’existait pas ».
Damien, élève de CM2
« En médiation, nous nous sommes répartis les tâches : prise de parole, écoute, fiche, puis se concerter… Nous avons laissé du temps aux élèves et à nous-mêmes pour réfléchir chacun de son côté à des solutions ».
Nils, élève de 5e
« J’ai retenu qu’en médiation il faut que la personne qui se présente à nous se sente à l’aise et bien accueillie. On doit de cette manière l’aider à régler son problème ».
Rihanna, élève de 5e
« J’ai pris des responsabilités : la médiation m’a appris à être ponctuelle et à garder des secrets. J’ai eu l’impression d’un peu rentrer dans le monde du travail. Grâce à mon point de vue de médiatrice, j’ai appris à faire attention à ce que je dis et ce que je fais pour que l’on ait rien à me reprocher dans mon attitude et pour éviter les disputes ».
Maya, élève de 5e
« C’était bien ! Elle était claire et simple même si parfois il y avait des choses et des mots difficiles à comprendre. On s’est bien entrainés avec les jeux de rôles et c’était plus facile qu’en vrai ».
Gabin, élève de CM1
« Elle est cool, trop cool ! Elle est gentille et très patiente. Elle est bavarde et rigolote. Elle sait très bien parler et elle nous a bien expliqué ».
Isil et Lola, élèves de CM2
La médiation scolaire par les pairs est différente des messages clairs, mais peut être complémentaire car les deux procédés visent à rétablir un dialogue apaisé entre deux élèves en conflit.
Le message clair est une modalité de prévention, une manière de communiquer ses ressentis et ses besoins en s’assurant que l’autre les écoute. Ex de message clair : “Quand tout à l’heure tu as rigolé parce que je m’étais trompé, ça m’a fait honte devant toute la classe. Est-ce que tu m’as compris ?” L’élève peut comprendre ou non, et le conflit se résoudre ou non.
Le message clair peut avoir lieu avant une médiation, ou peut se faire devant les médiateurs (certains élèves sont plus en confiance pour exprimer leurs ressentis en présence d’élèves tiers et neutres). La médiation peut intervenir après un message clair qui n’a pas fonctionné : elle permet à chaque élève d’exprimer individuellement son point de vue sur le conflit, puis propose de les réunir afin qu’ils cherchent ensemble une solution qui leur convienne à tous les deux.
Avoir recours à la médiation est un moyen indirect pour apprendre à mieux gérer ses conflits soi-même par la suite. Si de plus en plus d’élèves sont capables ensuite de discuter de manière apaisée sans la présence des médiateurs, cela se ressentira sur le climat scolaire, et de moins en moins de médiations seront demandées.
Médiation et punition coexistent au sein de l’établissement mais n’ont pas le même objectif.
La médiation scolaire par les pairs est un mode de règlement des conflits alternatif à ce qui est habituellement proposé. Si deux élèves en conflit règlent les choses entre eux, en discutant avec l’aide des médiateurs, on peut imaginer qu’il n’y aura peut-être plus besoin de sanction.
Pour autant, la médiation scolaire n’a pas vocation à remplacer la punition ou la sanction pour des comportements qui le nécessitent. La présence de l’autorité et d’un cadre contenant est primordiale pour que le projet de médiation scolaire par les pairs puisse s’établir correctement dans l’établissement. Quand un comportement est trop grave, la sanction est nécessaire.
En revanche, la présence d’une sanction ne garantit pas que le problème est réglé. Le comportement de l’élève est sanctionné, mais il peut être nécessaire qu’une médiation soit proposée par la suite car le ressentiment et les causes du conflit sont toujours là. La médiation aura un rôle réparateur pour l’affect que la sanction n’aura pas. Cela permet de communiquer sur le ressenti de chacun et sur ce qui n’est pas réglé.
On peut envisager la médiation scolaire comme une sorte de “sursis” à la sanction ou à la décision de l’adulte. Si les élèves ne réfléchissent pas, ne travaillent pas ensemble pour trouver une solution entre eux, alors l’adulte tranchera. Leur proposer de tenter la médiation (sans obligation de résultats) montre qu’on leur fait confiance et offre une possibilité de les responsabiliser vis-à-vis de leurs conflits.
Non, tout comme la médiation n’est pas une baguette magique et ne fera pas qu’il n’y aura plus de conflits dans l’établissement.
La médiation scolaire par les pairs a vocation à régler les “petits” conflits entre élèves qui ont débuté dans l’établissement ou à l’extérieur et qui ont un impact sur les relations entre les élèves : rumeurs, moqueries, manque de respect, insultes…
Voici un tableau récapitulatif : (lien vers tableau)
Bien sûr, il est essentiel, surtout quand un projet démarre, que les adultes aient un rôle actif et orientent les élèves en médiation lorsqu’ils ont un conflit qui peut être réglé entre pairs.
Il est possible de les inciter de manière directe ou indirecte.
Incitation directe : individuellement, si on a connaissance d’une situation de conflit entre des élèves, leur dire qu’il serait bien qu’ils aillent en discuter en médiation ; collectivement, par exemple si les relations dans une classe ont tendance à être conflictuelles, faire des rappels réguliers (tous les lundis, à chaque heure de vie de classe…) sur l’existence de la médiation.
Incitation indirecte : par la communication (parler positivement de la médiation, utilisation de l’affiche, passage des élèves dans les classes, messages à destination des élèves, professeurs et/ou parents d’élèves sur l’ENT ou via un autre média comme les panneaux lumineux, les messages audio, le journal de l’établissement…) ; présence de billets de demande de médiation dans toutes les classes.
De manière générale, montrer qu’on croit au projet et valoriser l’action de médiation.
Liste de choses à faire :
Les compétences psycho-sociales sont définies par l’OMS comme la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. Il s’agit de l’ensemble des outils d’adaptation cognitive, émotionnelle, comportementale permettant de faire face aux situations de la vie en respectant les autres et en collaborant avec eux.
Le travail sur l’expression et la régulation des émotions, l’écoute et l’attention à l’autre, l’empathie, l’absence de jugement, la communication non violente, la recherche collaborative de solutions à un conflit… développé lors du processus de formation des élèves médiateurs permet de renforcer ces compétences et comportements pro-sociaux.
Par ailleurs, les besoins psychologiques fondamentaux de l’adolescent (niveau collège) reposent sur :
– un principe d’autonomie : être acteur de ses choix. La médiation scolaire par les pairs est
fondée sur l’engagement volontaire des élèves médiateurs ;
– un besoin de sentiment de compétences : la médiation scolaire par les pairs permet
l’acquisition de nouvelles compétences non sanctionnées par des notes et peut permettre de
valoriser certains élèves en difficulté scolaire ;
– un sentiment de proximité relationnelle entre élèves et avec l’enseignant : la médiation
scolaire par les pairs tend vers une meilleure compréhension et une relation plus
respectueuse entre élèves et avec les enseignants.
La satisfaction de ces besoins est source de motivation et de bien-être pour l’élève. Les troubles du comportement sont en régression.
Il a été démontré que les interventions de renforcement des CPS en milieu scolaire sont plus
productives si elles sont menées par un intervenant extérieur qui, contrairement à l’enseignant, n’a qu’une seule posture. En revanche, le travail de l’enseignant présent quotidiennement pour rappeler ce cadre est primordial dans le maintien de la qualité des relations et l’amélioration du climat scolaire.
Pour obtenir des précisions supplémentaires ou un devis d’intervention dans votre établissement :
Nous écrire à actions.scolaires@amely.org
Nous appeler au 04 78 37 90 71
